En 70 ans, au niveau national, le nombre d’exploitations agricoles a été divisé par 5. Les différentes crises successives (maladie de la vache folle, viande de cheval dans les plats cuisinés) ont provoqué une crise de confiance chez les consommateurs (62% des français déclarent manger moins de plats industriels).
Favoriser le bio c’est bon pour :
* La santé: 223 fois moins de résidus de pesticides dans les aliments bio; pas d’OGM; Teneur + élevée en vitamines, antioxydants, sels minéraux; meilleur goût des aliments car récoltés à maturité; Probabilité de surpoids et d’obésité beaucoup + faible: femmes: -42 et -48%; hommes: -36 et -62%; risque de développer un cancer: -25%; Risque de développer un cancer du sein post-ménopause: -34%; Risque de développer un lymphome: -86% et un lymphome non-hodgkin: -76%; Risque de développer un cancer sein, prostate, colorectal, peau: diminutions non-significatives (-0 à -37%).
* L’économie: à exploitation égale, 30% de main d’œuvre en + en agriculture bio qu’en conventionnel; circuit court et transformation à la ferme favorisés; Economie locale favorisée
* L’environnement : préserve la ressource en eau( – de pollution); accroit la fertilité des sols; moins d’énergie fossile utilisée; Limite le gaspillage alimentaire (épluchures); moins de transport donc moins de pollution et moins de produits abîmés; Une alimentation avec 60-70% de bio par rapport à une alimentation non bio, réduit de 23% les surfaces de terres, de 25% la consommation d’énergie et de 37% les émissions de gaz à effets de serre.
L’agriculture Bio en chiffres :
* La France : 8% des fermes sont en agriculture Biologique – En Europe, c’est le troisième pays producteur BIO en surface, quatrième en nombre de fermes BIO et deuxième des consommateurs de produits BIO.
* La nouvelle aquitaine est la troisième région productrice de bio avec 5157 fermes en 2017
* La Gironde est le septième département français pour l’agriculture BIO. 6,1 % de sa surface est en BIO (dont 50% en vigne). C’est le premier département bio en productions animales d’aquitaine.
En 2018, les surfaces en bio devraient augmenter de 20%.
Bilan des deux réunions de travail sur le sujet alimentation au sein du mouvement CANEJAN en TRANSITION :
Un de nos objectifs est de favoriser les circuits courts pour réduire l’impact du transport des aliments sur l’environnement ; Apporter une solution aux canéjanais pour manger plus de produits bio et pourquoi pas par des livraisons sur la commune, ou par un développement local (installation d’un maraîcher ou développement de l’actuel situé près du lac vert) ou dans le secteur géographique proche.
Bien différencier les maraîchers affichant le label AB et « ceux qui disent faire du bio » (sans avoir la certification) …
Plusieurs pistes ont été abordées :
* Création d’une AMAP: problématique d’acheter un panier qui peut être trop important en fonction de la composition du foyer; Certains produits peuvent être difficiles d’utilisation pour certains consommateurs; Nécessite un engagement d’achat régulier de paniers; Saturation des AMAP alentours sauf si on trouve un maraîcher BIO pouvant répondre à nos demandes.
* Création d’un Marché BIO sur la commune : y aura t’il une mobilisation suffisante pour attirer des producteurs et pérenniser ainsi ce marché?
* Installation d’un maraicher en bio ou développement de l’actuel (non bio) si la commune classe de nouvelles terres en zone agricole;
* Démarcher un maraîcher en Bio ou en conversion; Échanger avec lui sur les produits qui pourraient nous intéresser pour qu’il établisse son plan de cultures adapté à nos besoins; Voir s’il serait possible de passer des commandes uniquement à la demande; Coupler peut être sa proposition de fruits et légumes avec une épicerie vrac voire d’autres produits bio alimentaires ou non.
Voir s’il serait possible d’étudier le potentiel de la demande en produits BIO sur la commune voire le proche alentour.
Vous pouvez trouver le guide Bio Gironde ICI