La démission de Nicolas Hulot et les Marches pour le climat qui vont être organisées demain samedi 8 septembre partout en France, vont-elles être les catalyseurs de notre changement collectif de mode de production et de consommation ?
Nous avons toutes et tous compris, qu’il n’y aura ni sauveur bienveillant, ni lois miracles, qui tomberont du ciel pour résoudre nos problèmes à notre place. Nous devons agir concrètement et localement, ici et maintenant ! Le local est le seul espace où nous gardons un pouvoir d’agir. C’est l’espace que nous devons collectivement et préalablement nous réapproprier, si nous voulons avoir une chance de reprendre la main sur le global.
Les politiques et les entreprises sont courtermistes et ne peuvent intégrer les enjeux climatiques dans leurs actions. Seul des citoyens nombreux, cohérents et organisés, qui travaillent à leur transition personnelle et à la transition collective de leur territoire, peuvent exercer une pression suffisamment forte sur ces politiques et entreprises, pour que ceux-ci mettent en place les mesures démocratiques, politiques, économiques et sociales… donc écologiques, nécessaires à la préservation de la vie sur la planète.
Changer individuellement et collectivement, pour un mode de vie beaucoup plus sobre, coopératif, autonome et convivial, est aujourd’hui notre seule possibilité d’éviter l’effondrement qui vient. Nous avons plus de pouvoir avec notre carte bancaire qu’avec notre carte d’électeur !
Nous devons organiser un « lobby de citoyens engagés » qui soit beaucoup plus puissant que les lobbies du monde économique ultra libéral.
Le mouvement des villes et territoires en transition vous invite à être présent-e-s nombreuses et nombreux, demain samedi 8 septembre à partir de 13h00 au miroir d’eau à Bordeaux pour une marche pour le climat. https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/bordeaux-grande-marche-climat-samedi-1536408.html